C’est possible de vivre normalement après le viol

La République Centrafricaine un pays qui se situe au centre de l’Afrique Centrale, souvent en proie à des conflits armées alimentés par les différentes milices nationales et étrangères. Celles-ci utilisent le viol , et bien d’autres types de violences comme armes de guerre pour humilier l’ennemi, tout en lui prouvant qu’il n’est pas capable de protéger ses ressources les plus précieuses c’est-à-dire sa femme et sa fille.

La violence basée sur le genre selon Mr Emmanuel St Cyr YOYO, «  c’est le fait de dégager une force négative sur une personne que ca soit l’homme ou la femme ». Beaucoup plus en RCA, se sont les femmes qui subissent des violences en temps de crise.

Les survivantes des viols font de leurs mieux pour mener une vie normale après avoir subi cette atrocité et apprennent des métiers qu’elles exercent avec beaucoup de courage, ce qui leur attire l’appréciation de leur partenaire.

Les plus chanceuses d’entre elles arrivent à minimiser les séquelles résultant de leurs agressions . c’est le Fabienne, une jeune fille âgé de 19 ans qui a été violée pendant la dernière crise en RCA par les soldats de la Coalition SELEKA. Elle était aux champs avec sa mère et sa sœur aînée quand un groupe de soldats ont débarqué. Les trois femmes ont subi les assauts sexuels de ces hommes. Quelques jours plu tard, elles ont été conduit à l’ONG Flamboyant. Après les avoirs envoyés à l’hôpital pour une prise en charge sanitaire et psychologique, le centre leurs a appris un métier.

« A mon arrivée à l’hôpital, je m’attendais seulement à une prise en charge sanitaire. Je ne pouvais pas imaginer que je m’en sortirais grâce à des cours d’alphabétisation , de fabrication de savon et bien d’autres… » raconte Irène , une mère célibataire rencontrée à l’ONG, section d’apprentissage des métiers. Cette dernière a eu un enfant à l’issue du viol qu’elle a subi il ya quelques années ans dans la ville.   Aujourd’hui grâce à la prise en charge médicale et psychosociale et à la formation reçue , elle est heureuse de pouvoir gagner sa vie. « Mon enfant n’aura pas à mendier pour vivre » se réjouit -elle. Elle est reconnaissante au centre pour l’avoir aider à ne plus voir la vie en noir.

« C’est dur d’avoir été violée et de subir le regard méfiant des gens par rapport au viol. Mais je crois le mieux pour s’en sortir , serait de penser qu’à l’avenir et de foncer », souligne une jeune femme encadrée au flamboyant. Pour elle , c’est désormais possible d’envisager positivement la vie, « c’est n’est pas facile dans touts les cas mais il faut essayer car nous ne devons pas laisser ces salauds gâcher notre vie ». réitère Marie Noëlle.

Bien que ces initiatives soient de nature privée, elle contribuent à faire de la RCA se conformer aux dispositions du protocole de la SADC sur le Genre et le Développement qui demandent notamment de tout mettre en œuvre pour réhabiliter les survivantes de violence basé sur le genre.

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